La Santé

SECTEUR DE LA SANTE

Le système sanitaire de la commune est piloté par le district sanitaire de Mangodara. Ce district a essentiellement pour rôles d’assurer l’organisation des soins curatifs et préventifs promotionnels dans les formations sanitaires ainsi que la réhabilitation des structures de soins, le monitoring, la supervision et l’exécution des activités.

En termes d’infrastructures et des équipements sanitaires, la commune dispose de quatre (4) CSPS localisés à Ouo, Norkama, Sassamba et Poïkoro. Toutes ces formations sanitaires disposent de latrines et de forages auxquels s’ajoutent les dépôts MEG.

Les principales maladies rencontres dans la commune sont le paludisme, les infections respiratoires aigües, maladies diarrhéiques et les ulcères de l’estomac et du duodénum.

Sur le volet VIH/SIDA, on note l’existence de cas de VIH dans la commune. En 2019, le nombre de cas a été de cinq (5). Le nombre de femmes enceintes dépistées a été de 960 contre 840 en 2018.

Sur le volet de la nutrition, en 2019, le pourcentage d’enfants présentant une malnutrition (émaciation) est ressorti à 45 contre 36 en 2018. On note une aggravation donc de la situation par rapport à l’année précédente. Toutefois, avec la mise en œuvre du projet NUD PASANAD, l’espoir que la situation nutritionnelle s’améliore dans la commune est fondé.

Un certain nombre de contraintes minent le secteur de la santé et de la nutrition. Ce sont entre autres :

• l’absence de CSPS dans les villages ;
• la vétusté des infrastructures telles des dispensaires qui ne répondent pas aux normes (dispensaire du CSPS de Ouo) ;
• L’absence de Centre Médical dans la commune ;
• l’absence d’incinérateurs dans tous les CSPS ;
• le mauvais état des logements et des latrines (CSPS Ouo) ;
• l’existence de dépôts MEG ne répondant pas aux normes dans certaines CSPS (Ouo).

• l’insuffisance des moyens (financiers et techniques) ;
• l’insuffisance de formation des acteurs ;
• l’insuffisance de sensibilisation des populations sur les comportements à risques ;
• la faible connaissance des situations sérologiques de la population ;

• L’analphabétisme d’une tranche donnée de la population ;
• L’inaccessibilité géographique du CSPS de Ouo ;
• L’insuffisance des moyens roulants.