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OUO – La commune

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L’Education

SECTEUR DE L’EDUCATION ET LA FORMATION

Dans la commune de Ouo, l’offre éducative est diversifiée, allant de l’éducation formelle à celle non formelle structurée autour de l’alphabétisation de toutes les couches de la société.

1. L’enseignement préscolaire

Le préscolaire regroupe l’ensemble des établissements accueillant les enfants de moins de 5 ans. Aucun établissement préscolaire n’existe dans la commune. Par conséquent, l’enseignement préscolaire est inexistant dans la commune de Ouo. Au regard de l’importance de cet ordre d’enseignement, une réflexion doit être menée pour envisager la création des établissements préscolaires dans la commune.

2. L’enseignement primaire

La commune compte 44 écoles primaires dont 38 publiques et 06 privées en 2019-2020. On dénombre 161 salles de classe dont 72 sont sous paillotes et 14 logements.

Le tableau suivant présente la situation des établissements primaires de la commune.

Tableau 5 : Situation des établissements primaires de la commune en 2019-2020

Localisation Nom de l’école Statut de l’école Nombre de salles de classe Logements
Construites Sous-paillotes Total
Balgogo Balgogo Public 3 2 5 2
Bamourou Bamourou Public 3 0 3 0
Béguélé Béguélé Public 3 0 3 1
Bergouè Bergouè Public 0 3 3 0
Bawé Bawé Public 0 2 2 0
Bini Bini Public 3 0 3 0
Dapala Dapala Public 3 0 3 0
Derboko Derboko Public 0 3 3 0
Dibi Dibi Public 3 0 3 0
Djinakonkoli Djinakonkoli Public 0 3 3 0
Gagansé Gagansé Public 3 0 3 0
Gouèlè Gouèlè Public 0 3 3 0
Guédanga Guédanga Public 0 3 3 0
Inzélé Inzélé Public 0 3 3 0
Kagassa Kagassa Public 3 0 3 0
Konamissé Konamissé Public 3 1 4 0
Kien Kien Public 3 0 3 0
K’poum K’poum Public 3 0 3 0
Leguéla Leguéla Public 3 0 3 0
Minsé Minsé Public 3 0 3 0
N’golofeso N’golofeso Public 0 3 3 0
Nerkedaga Nerkedaga Public 3 0 3 1
Norkama Norkama Public 6 0 6 0
Omi Omi Public 2 1 3 0
Ouo A Ouo A Public 6 0 6 2
Ouo B Ouo B Public 3 2 5 3
Pambiè Pambiè Public 0 3 3 0
Pambiè Sokoura Pambiè Sokoura Public 3 0 3 1
Poîkoro Poîkoro Public 6 0 6 0
Safia Safia Public 4 1 5 0
Samako Samako Public 3 0 3 0
Sassamba Sassamba Public 0 3 3 0
Sièkoro Sièkoro Public 4 0 4 0
Sirakoro Sirakoro Public 0 4 4 1
Sirakoro de Pambiè Sirakoro de Pambiè Public 3 0 3 1
Sokourani Sokourani Public 3 0 3 1
Soucié Soucié Public 1 2 3 1
Logué Logué Public 3 2 5 0
Konamissé Manar Islam Privé 0 6 6 0
Léguéla Tou Salam Privé 0 3 3 0
Kagassa Mifta El oloum Privé 0 4 4 0
Omi Mifta El oloum Privé 0 5 5 0
Ouo Mifta El oloum Privé 0 5 5 0
Ouo Tarbiya islamia Privé 0 5 5 0
Total 89 72 161 14

Source : Service des statistiques : CEB de Ouo

En 2019-2020, dans les établissements publics, le ratio élèves/classe varie en fonction des écoles variant entre 11 et 55 élèves/classe. Toutefois, le ratio moyen est de 32 élèves par classe ; ce qui est en dessous de la norme nationale qui est de 50 élèves par classe et approximativement égale à celle préconisée par le Schéma National d’Aménagement et de Développement Durable du Territoire (SNADDT) 2040 qui est de 30 élèves par classe. Dans les établissements privés, quand bien même toutes les salles de classes sont des classes sous-paillotes, le ratio élèves/classe varie entre 18 et 52 élèves/classe, avec un ratio moyen de 34 élèves par classe.

En termes d’actions à réaliser, il y a lieu de procéder à la résorption des classes sous paillote. Aussi, le nombre actuel des classes sous-paillotes s’élève à 72, d’où il faut construire 72 salles de classe.

Aussi, il ressort que la plupart de ces établissements sont confrontées à des difficultés telles que :

  • la vétusté de certains bâtiments ;
  • l’absence de clôture dans certains établissements ;
  • L’absence d’écoles dans certains villages qui disposent de population scolarisable importante comme Kassité, Gaïn, Dagnini Poïkoro et Wongôrô ;
  • l’insuffisance et le manque d’entretien des latrines ;
  • l’insuffisance du personnel ;
  • l’insuffisance des matériels et mobiliers (tables-bancs, bureaux, armoires, etc.) ;
  • l’insuffisance du matériel informatique (ordinateur, imprimantes, encre, etc.) ;
  • l’insuffisance de carburant pour les supervisions ;
  • le manque de moyens logistiques roulants pour la supervision des écoles.

Par ailleurs, plusieurs écoles souffrent du manque d’infrastructures annexes telles que les logements, les latrines etc. Ainsi, seulement dix (10) écoles disposent de logements pour enseignants.

Au regard de ces constats, certaines actions méritent d’être menées pour redorer le blason du système éducatif primaire au niveau de la commune de Ouo. Il s’agit entre autres de :

  • la normalisation d’écoles de 3 à 6 salles de classes ;
  • la construction des salles de classes supplémentaires ;
  • la réhabilitation des écoles en voie de dégradation ;
  • la dotation suffisante et a temps des écoles en fournitures et manuels scolaires ;
  • la dotation suffisante en matériels informatiques ;
  • le recrutement de personnel ;
  • la construction de logements ;
  • la dotation de moyens logistiques roulants pour la supervision des écoles.

3. L’enseignement post-primaire et secondaire

La commune de Ouo compte au total 04 établissements d’enseignement post-primaire et secondaire général tous du public totalisant 16 salles de classe en 2019.

Les difficultés majeures rencontrées dans le post-primaire et secondaire sont entre autres :

  • l’absence de clôture de certains établissements ;
  • l’insuffisance des salles de classe ;
  • le manque d’outils informatiques ;
  • l’absence d’électricité ;
  • l’insuffisance de bibliothèques adaptées au profit des élèves ;
  • le manque de moyens roulants pour les administrations ;
  • manque de documentation pédagogique au profit des enseignants ;
  • manque d’électricité ;
  • l’insuffisance du personnel enseignant.

4. La formation professionnelle

Aucune école de formation professionnelle n’est implantée dans la commune de Ouo.

5. L’enseignement non formel

L’éducation non formelle est caractérisée par l’alphabétisation. Ainsi, la commune compte un CEBNF non fonctionnel utilisé par l’école classique et 15 CPAF où sont enseignées principalement le Djoula et le Dogossé. Par ailleurs, ces centres sont axés sur l’alphabétisation initiale (AI) en première année et la formation complémentaire de base (FCB) en deuxième année. Les taux de réussite des apprenants pour chacun des niveaux AI et FCB sont satisfaisants. Au regard de ces taux appréciables, il est indispensable de mener des actions allant dans le sens de l’acquisition d’infrastructures dans les villages où s’ouvrent des centres d’alphabétisation.