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OUO – La commune

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Le conseil municipal

  1. L’organisation et la gestion municipale

Le Conseil Municipal, élu pour un mandat de cinq (05) ans est composé de 56 Conseillers municipaux répartis comme suit par formation politique.

Tableau 4 : répartition des conseillers municipaux par formation politique et par genre

Formation politique Nombre de sièges obtenus Genre
Femme Homme
NAFA 03 00 03
CDP 19 01 18
MPP 31 01 30
NTD 03 00 03
Total 56 02 54

Source : PDI, Mairie de Ouo, novembre 2020

Dans l’ensemble, on note que la gent féminine n’est pas fortement représentée dans le Conseil municipal. On ne compte que deux (02) femmes dont l’une du parti CDP et l’autre du MPP. Aussi, il ressort que la grande majorité des Conseillers municipaux est analphabète ; ce qui rend difficile la prise en charge de leur rôle et de leurs engagements vis-à-vis des populations à la base.

Ainsi, le Conseil municipal de Ouo est composé de 73,21% de conseillers illettrés, 14,29% de niveau primaire, 8,93% de niveau secondaire et 3,57% de niveau supérieur.

En somme de 2015 à 2019, le Conseil Municipal connaît un fonctionnement normal et régulier au rythme de 4 sessions ordinaires par an et deux (02) sessions extraordinaires, avec une participation effective des Conseillers municipaux.

En matière de services municipaux, ils sont tous créés conformément à l’organigramme type des mairies. Ces services fonctionnent, toutes fois, on note un besoin en ressources humaines aussi bien en quantité et en qualité. La majorité des services ne compte qu’un agent.

En termes de matériels de bureau et de moyens logistiques, il ressort que la Mairie est assez bien équipée. Toutefois, des besoins en équipements supplémentaires ont été exprimés pour rendre plus opérationnels certains services notamment le secrétariat général, le secrétariat, le service de l’Etat civil, le service des adjoints et le cabinet du maire.

En termes de budget, les recettes et les dépenses totales de la commune ont été respectivement de l’ordre de 219 539 265 F CFA et 172 237 447 F CFA en moyenne par an. L’évolution de ces indicateurs, même si elle est fort appréciable, indique que des efforts supplémentaires sont à réaliser en termes de maitrise du budget. La capacité de la commune à s’autogérer sur la base de ses fonds propres ne lui permet pas d’exécuter convenablement les projets de développement dont le besoin pressant a été révélé au niveau des communautés de base.

2. La gestion des conflits

La terre faisant l’objet de support de toute activité humaine, cela a pour conséquence une compétition âpre pour son occupation et son contrôle. Cette lutte engendre parfois des tensions au sein de la population.

Les conflits les plus fréquents sont les conflits agriculteurs-éleveurs mais également les problèmes fonciers. Ils sont résolus soit dans un cadre traditionnel, soit dans un cadre administratif. En général, lorsqu’il y a un conflit, les protagonistes s’en remettent d’abord aux autorités traditionnelles. Cette instance arrive à donner satisfaction dans la plupart des cas à travers la conciliation qui est toujours envisagée en premier lieu.

Avec la loi portant Régime foncier rural, des commissions de conciliation foncière villageoises (CCFV) sont mises en place faisant d’elle la seule compétente locale dans le domaine. C’est en cas de non conciliation que le juge peut être valablement saisi d’un conflit foncier rural avec le procès-verbal de non conciliation produit par la CCFV du lieu du conflit.